“Replicants are like any other machine...”
- Gautier Simonin
- Mar 30, 2017
- 2 min read

“Replicants are like any other machine: they’re either a benefit or a hazard. If they’re a benefit, it’s not my problem”. *
Rick Deckard, chasseur de primes à Los Angeles en 2019, est le héros ambigu de Blade Runner. Il « retire » des androïdes appelés « répliquants », humanoïdes à tel point qu’il est quasiment impossible de les différencier des êtres humains. Ils sont en effet uniquement autorisés sur les colonies extra-planétaires vers lesquelles l’humanité a émigré. L’unique solution, afin de ne pas tuer un humain par erreur, est le test du Voigt-Kampf qui mesure l’empathie. La frontière entre humain et machine devient ainsi trouble, et le motif de l’œil, récurrent, souligne cette relation particulière entre l’homme et sa création.

Aujourd’hui, Blade Runner est considéré comme un des piliers de la science-fiction, tant il a marqué les esprits par son esthétique sombre et réaliste mettant en scène un Los Angeles plongé dans la nuit et la pluie, mais aussi par sa bande originale onirique composée par Vangelis (oscar de la meilleure bande originale, Les Chariots de feu, 1981). Passionnés de musique, je vous invite à aller écouter l’album !
Sept versions de l’œuvre cinématographique de Ridley Scott existent, nées de l’opposition entre les producteurs et Ridley Scott. Trois d’entre elles peuvent être retenues : la première parue en 1982, choisie par les producteurs qui souhaitaient assurer la réussite commerciale du film, puis celle de 1992 dite « Director’s Cut » dans laquelle le réalisateur a pu modifier certains aspects, et enfin la « Final Cut » de 2007 qui contient une fin bien différente de la première version.
Aujourd’hui l’univers de Rick Deckard, initialement imaginé par Philip K. Dick, également auteur de Total Recall et Minority Report, se poursuit puisqu’un nouvel opus est prévu pour 2017 : avec Blade Runner 2049 on retrouvera Harrison Ford, rejoint par Ryan Gosling (que l’on n’arrête décidément plus), devant la caméra de Dennis Villeneuve (Dune, et plus récemment Premier Contact).
Je ne saurais trop vous recommander d’aller voir, et revoir, ce qui est pour moi un chef d’œuvre de la science-fiction et du cinéma, ainsi que le livre original : Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?. Mais attention ! De nombreuses différences existent entre le livre et son adaptation…
*« Les répliquants sont comme n’importe quelle autre machine : ils sont soit un avantage, soit un danger. S’ils sont un avantage, ce n’est pas mon problème »

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